Biographie

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biographie courte

Marion Gomar, soprano Falcon (zwischenfach), se forme en France et en Allemagne (Leipzig), jusqu’en Meisterklasse (formation doctorante), et se perfectionne dans l’Art de la mélodie et du Lied ainsi qu’au répertoire wagnérien (2ème Prix du concours International de la Fondation Wagner). Elle travaille auprès de Johan Botha, Waltraud Meier, Mireille Delunsch, Blandine de Saint-Sauveur, Regina Werner, Irène Kudela, Maciej Pikulski, Philip Moll, Françoise Tillard et Erica Guiomar entre autres.

Passionnée de théâtre, elle suit les classes de Jean-François Sivadier (Tatiana dans Eugène Onéguine de Tchaïkovski), Jean-Louis Martin Barbaz (Jenny dans l’Opéra de Quat’Sous de K. Weill) et joue la cantatrice finlandaise dans Ciel Mon Placard ! de Nicole Genovese (Théâtre du Rond-Point 15/16). Artiste éclectique, elle est souvent sollicitée pour des performances contemporaines (Manuel Durao, Dominique Lemaître), mais aussi pour des spectacles de jazz (Emmanuel Bex, Jean-Philippe Viret), ou encore en tant que soliste dans de nombreux oratorios (Lobgesang de Mendelssohn, Stabat Mater de Dvorak, Requiem de Von Suppé, etc.). En 2019, elle interprète le rôle de Christine dans Le testament de la tante Caroline d’A. Roussel au théâtre de l’Athénée-Louis Jouvet avec les frivolités parisiennes (CD Naxos 2022) et crée 2 récitals : le Cabaret Dionysiaque (TGP 2019, « Passerelles » 2022 du Festival d’Aix-en-Provence) et Sotto le Stelle (Torri dell’Acqua à Bologne et lors de la Nuit des Etoiles du Musée de l’Air et de l’Espace).

biographie détaillée

Originaire du périphérique et de la banlieue nord parisienne, à cinq ans, mon rêve est clair : je veux être chanteuse d’Opéra, à la surprise de tout mon entourage. Je débute alors à 7 ans à la Maîtrise de Paris dirigée par Patrick Marco (trois productions à l’Opéra de Paris Bastille dont une en tant que soliste dans Brundibàr de Hans Krasà en 1996-1997).

A 17 ans, je rentre dans la classe de Blandine de Saint-Sauveur à l’ENM de Pantin puis au CRR de Boulogne-Billancourt, période pendant laquelle je passe de nombreux concours, j’obtiens mon DEM de chant suivi de 2 années de perfectionnement. Attirée par le répertoire wagnérien et l’art du Lied, je décide de prolonger mes études à la Hochschule für Musik de Leipzig en Allemagne dans la classe de Regina Werner-Dietrich.

En 2014, Master et Meisteiklasse en poche, nous recevons avec Francesca Rambaldi le 2ème Prix du concours de Duo Clara Schumann puis participons à la Masterclass of International Song Udo Reinemann au théâtre de la Monnaie à Bruxelles avec Christiane Stotijn, Ann Muray, Jean-Paul Fouchécourt, Maciej Pikulski et Sergueï Leiferkus. Cette même année, je reçois aussi le 2ème Prix du concours de la Fondation Internationale Richard Wagner, ce qui me permet de me rendre à Bayreuth et de participer à la masterclass de Johan Botha ainsi que de chanter au concert donné dans le cadre du Festival.

© Matthieu Munoz

© Matthieu Munoz

J’affectionne particulièrement l’univers de travail des masterclasses, notamment à Royaumont, où en 2013, Je rencontre Jean-François Sivadier et retrouve avec bonheur Irène Kudela pour le rôle de Tatiana dans Eugène Onéguine de P. I. Tchaïkowski. J’y rencontre aussi le pianiste Benjamin Laurent avec qui je crée  plus tard le spectacle Cabaret Dionysiaque en 2019 au TGP de Saint-Denis. Toujours à Royaumont, je suis la formation autour de la mélodie et l’opéra français en 2014 avec Mireille Delunsch et Emmanuel Olivier, puis en 2015, je prépare le rôle de Venus dans Tannhäuser de Wagner avec Waltraud Meier, Vincent Huguet et Alphonse Cemin.

Après des études poussées sur l’art de la mélodie et du Lied auprès de Philipp Moll, Alexander Schmalcz et Marie-Paule Siruguet, je rentre dans la classe de Françoise Tillard au conservatoire du Xème à Paris, avec qui je collabore par la suite sur de nombreux projets : Armelinde de Pictordu dans Cendrillon de P. Viardot et Véronique dans Le Docteur Miracle de G. Bizet (au Théâtre Le Ranelagh), de nombreux concerts ainsi qu’une participation de l’album avec Francine Trachier sur les œuvres de Mel Bonis avec l’association Parole et Musique. Je reste bien entendu fidèle à la pianiste Francesca Rambaldi avec qui nous créons des récitals-spectacles, notamment à Bologne en Italie avec le partenariat de l’Institut Goethe, autour de Chostakowitch et Schubert, puis Sotto le Stelle, un récital astronomique donné aux Torre dell’Acqua.

C’est à Boulogne que je découvre l’univers du théâtre grâce au partenariat avec le Studio-théâtre d’Asnières. Je m’investis alors par la suite avec le collectif Le Foyer et la compagnie Claude Vanessa, notamment avec le rôle de la Cantatrice Finlandaise dans Ciel, mon placard ! de Nicole Genovese, coup de cœur de l’Adami, d’Arte, de France Inter, ouverture de saison 15/16 au Théâtre du Rond-Point et en tournée sur 4 saisons. En 2019, je joue Christine dans l’opérette Le Testament de la Tante Caroline d’A. Roussel, mise en scène de Pascal Neyron, avec les Frivolités Parisiennes au théâtre de l’Athénée et au Théâtre Impérial de Compiègne.

Ravie de pouvoir travailler avec les compositeurs vivants, je me passionne pour la musique contemporaine. En Allemagne je collabore avec un jeune compositeur, Manuel Durao, dont j’interprète plusieurs œuvres, Lisbon Revisited (pour une comédienne et un alto), le rôle principal de son opéra Die Stühle d’après Les Chaises de E. Ionesco (reprise dans le cadre du festival de Rheinsberg en Allemagne) et je lui commande par la suite un cycle de mélodies françaises Amour vache dont j’écris un des textes (création juin 2012). J’interprète aussi Stern d’Annette Schlünz accompagnée par un Tuba, Rasch de Sidney Corbett et Limbo de Rafael Soto avec ensemble orchestral. En 2016-2017, de retour en France, je chante, avec l’ensemble Mémoires Sonores, Laps et les Trois Chants de l’Evidence de Dominique Lemaître au Festival Terres de Paroles en Normandie (cf discographie).

De plus, je suis souvent sollicitée lors de concerts de musique sacrée, en tant que soprano sur la Messe en Sol de Schubert, La Lobgesang de Mendelssohn et le Stabat Mater de Pergolèse puis en tant que mezzo sur la Messe en Si et le Magnificat de Bach, le Requiem de Franz von Suppé, le Magnificat, le Dixit Dominus et le Gloria de Vivaldi, La Messe en Ut de Beethoven et le Stabat Mater de Dvorak.

© Matthieu Munoz